Des jardins suspendus de Babylone aux pyramides d’Égypte, en passant par le Parthénon Grec, l’Antiquité offre tout un panel de défis à ses bâtisseurs. C’est pour le relever que vous endosserez vos habits de maître d’oeuvre. Entre l’embauche de vos ouvriers, leur formation, l’achat d’esclaves ou d’outils et le recours à l’emprunt, il vous faudra faire les bons choix pour réaliser votre rêve : devenir le plus grand bâtisseur qu’ait connu cet âge.
But du jeu
Les joueurs doivent cumuler des points de victoire jusqu’à ce qu’un joueur atteigne le score de 17 et déclenche le décompte final. Les joueurs n’ayant pas encore joué au cours de ce tour termine puis plusieurs options s’offrent aux joueurs : la possibilité de payer pour affranchir les esclaves disponibles et/ou de rembourser les emprunts en cours afin d’annuler les malus liés à ceux-ci. Enfin, tous les joueurs comptabilisent les points de victoire liés aux bâtiments et outils entièrement construits sans oublier d’ajouter un dixième de point par sesterce encore en sa possession.
Le joueur ayant le plus de points de victoire à l’issue du décompte final remporte la partie. Qu’il ait déclenché le décompte final ou non. En cas d’égalité, plusieurs joueurs peuvent être reconnus Plus grand bâtisseur.
Comment jouer ?
À chaque tour de jeu, chaque joueur dispose de 3 actions gratuites. Chaque action supplémentaire qu’il voudra effectuer au cours de ce tour lui coûtera 5 sesterces. Certaines actions n’implique aucun paiement pour les effectuer, tandis que d’autres vous obligeront à disposer de sesterces pour les utiliser.
Les actions qu’il est possible d’utiliser plusieurs fois par tour (tant que le joueur dispose d’assez actions) :
1. Ouvrir un chantier : le joueur choisit une carte Bâtiment parmi les 5 disponibles et la place face à lui. On pioche immédiatement une nouvelle carte pour combler le vide. Il est possible d’avoir plusieurs chantiers en parallèle.
2. Recruter un ouvrier : le joueur prend une carte Ouvrier parmi les 5 disponibles et la place face à lui. Comme pour les bâtiments, on repioche immédiatement une carte pour toujours proposer 5 possibilités.
3. Envoyer travailler un Ouvrier : le coût de cette action change en fonction de la qualification des Ouvriers (Esclave < Apprenti < Manoeuvre < Compagnon < Maître) allant de 0 à 5 sesterces. Le joueur prend un Ouvrier libre qu’il possède et le place à la droite du bâtiment ou de la machine qu’il souhaite construire puis paie son coût éventuel. Faites bien attention au choix des Ouvriers puisque les ressources doivent concorder le plus idéalement possible pour construire avec le moins de coût et le plus de rapidité possible. Quand plusieurs ouvriers sont présents, leurs ressources s’additionnent mais attention tant que la construction n’est pas achevée, impossible de récupérer le ou les Ouvrier(s) présents.
Petite règle propre au placement : on peut placer plusieurs ouvriers sur un même chantier à des tours différents pour 1 seule action. Mais si vous souhaitez, durant le même tour, placer un 2ème ouvrier sur le même chantier, alors cette action coûte 2 actions ! Par exemple : si vous souhaitez durant le même tour envoyer 3 ouvriers sur le même chantier, cela vous coûtera 6 actions (3 gratuites et 3 payantes à 5 sesterces chacune + le coût de travail des 3 ouvriers).
4. Vendre ses actions inutilisées : l’argent est une ressource à ne pas négliger, c’est pourquoi vous pouvez échanger avec la Banque, à tout moment de votre tour, vos actions : 1 action pour 1 sesterce, 2 actions pour 3 et enfin 3 actions pour 6 sesterces.
Les actions qu’il n’est possible d’utiliser qu’une seule fois par tour : les investissements
1. Acheter un esclave : cela vous coûtera 7 sesterces, vous pouvez choisir les ressources que ce dernier possède en fonction des cartes présentes dans la pile. Il s’agit d’un Ouvrier mais il possède certaines particularités : il ne peut pas utiliser d’objets ou être instruits, il travaille gratuitement mais il fait perdre 1 point de victoire à son propriétaire s’il n’est pas affranchi lors du décompte final.
2. Affranchir un esclave : pour 5 sesterces, votre Esclave deviendra un Affranchi. Désormais, il peut être instruit, utilisé un outil mais il faudra payer 4 sesterces pour l’envoyer travailler. Le malus des points de victoire est terminé.
3. Acheter un outil : chaque outil vaut 2 sesterces, une fois acheté, vous n’aurez plus besoin de payer pour l’utiliser. Il est possible d’envoyer travailler un Ouvrier équipé d’un seul outil (cela ne coûte aucune action supplémentaire) et cela augmente les ressources de ce dernier. L’outil peut être utilisé par n’importe quel Ouvrier (excepté l’Esclave).
4. Contracter un emprunt : Prendre une carte Emprunt vous accorde immédiatement 10 sesterces mais vous devrez rembourser 15 sesterces à la banque sinon vous perdrez 2 points de victoire lors du décompte final. Le remboursement ne compte pas comme une action.
5. Instruire un Ouvrier : pour 7 sesterces, le joueur peut choisir une carte Université disponible et la placer sur un Ouvrier de son choix (hormis l’Esclave). Les deux cartes ne peuvent désormais plus être dissociées et cela remplace une ligne de ressources de l’ouvrier sans changer son coût de travail.
Terminer un bâtiment n’implique aucune action, cela est automatique dès que les ressources du ou des ouvriers présent(s) atteignent ou dépassent les ressources nécessaires. On récupère de la banque les sesterces ainsi obtenues, on retourne le bâtiment pour indiquer que la construction est achevée (cela laisse apparaître les points de victoire obtenus) et les Ouvriers, Outils et Machines sont désormais disponibles. Les Machines sont des bâtiments atypiques, une fois achevés, ils sont conservés et utilisables comme des ouvriers “gratuits” avec un coût de travail de 0 sesterce.
L’avis de Confluences Ludiques
Un bon jeu de gestion et de pose d’ouvriers qui possède les atouts des jeux complexes et qui permet tout de même aux joueurs intermédiaires de découvrir simplement cette mécanique de jeu. En effet, les règles sont accessibles mais pour optimiser les parties en jouant rapidement et efficacement, cela demande une bonne maîtrise digne de jeux plus complexes. Le design et l’univers sont toujours un plaisir à découvrir dans un format à amener partout !